Au pays des Chachapoyas
(du 20/06 au 30/06/24)
De nombreux touristes cherchent à visiter le sud du Pérou pour parcourir la Vallée Sacrée, grimper sur les hauteurs du Machu Picchu et parfois pousser jusqu’à la côte pour aller étudier le phénomène que constituent les lignes de Nazca.
Pourtant, le sud du pays, rarement visité, réserve étonnement quelques belles surprises. Sa nature et ses paysages sont surprenants, surtout le long de l’Amazonie.
Les civilisations précolombiennes y ont laissé des traces que le temps a su, à sa façon, préserver suffisamment pour que l’on puisse essayer de les comprendre.
Le Cajamarca que nous traversons est une région très authentique qui respire encore la tradition et le charme des hauts plateaux. La ville de Cajamarca, connue pour être la capitale du carnaval péruvien, était autrefois une ville très importante pour le domaine inca de Chinchaysuyo.
Célèbre encore aujourd’hui pour être le lieu où les espagnols ont piégé l’Inca Atahualpa (voir article précédent), elle offre aux voyageurs une architecture coloniale quelque peu différente du sud.
A 40 minutes de la ville, se trouve le Santuario Virgen del Rosario de Polloc où nous décidons de faire une halte, confiants dans un commentaire que nous avons lu à son propos…Ce Sanctuaire est rempli de mosaïques et de sculptures qui valent, paraît-il, le détour. Nous faisons donc une halte dans ce petit hameau du nom de Polloc qui, à première vue, ne paye vraiment pas de mine… Sommes-nous au bon endroit ?
Ici, on y dépèce une vache au bord d’un chemin comme on y cueillerait paisiblement quelques pâquerettes.
Pas de contrôle de l’AFSCA bien évidemment… ! Mais, ils ont tous l’air bien-portants !
C’est à quelques mètres de là que se trouve le Sanctuaire de la Vierge de Rosario, complètement perdu en contrebas de ce hameau de quelques dizaines d’habitants.
Aucun autre lieu au monde ne nous a offert pareil spectacle à ce jour… Assurément, ce n’est pas la Chapelle Sixtine du Vatican mais, étonnement, fascination et admiration se lisent dans nos yeux, éblouis face à une telle oeuvre d’art. Car pour nous, il s’agit bien plus d’une oeuvre d’art qu’un lieu de culte, même si le sujet est exclusivement religieux.
Des milliards de mosaïques d’à peine un ou deux centimètres, de toutes couleurs, couvrent les parois de l’église, du chemin de croix et du cloître.
Le patio quant à lui allie mosaïques et travail du bois.
Tandis que nous contemplons ce travail titanesque qui a dû durer quelques années, une jeune femme file paisiblement la laine sur le parvis de l’église.
Mais qui donc est à l’origine d’une telle oeuvre d’art ?
Elle aurait été dirigée par un italien, Alessandro Facchini, prêtre diocésain qui a suivi l’idée de donner priorité à l’éducation et au développement des métiers parmi les pauvres. Pour ce faire, il a créé un institut où les jeunes reçoivent, encore aujourd’hui, une formation technique durant cinq ans. Cette formation leur permet ainsi d’acquérir une profession et de créer une petite entreprise.
C’est donc ensemble qu’ils ont construit le sanctuaire de la Vierge du Rosaire en granit fin.
Aujourd’hui, certains d’entre eux préparent même des mosaïques pour les églises italiennes où l’artisanat serait à l’agonie…
Heureux de ce break plutôt inattendu, nous poursuivons jusqu’à Celendin (2.645 m) où nous bivouaquons la nuit juste en face du bureau de police.
En nous baladant dans la petite ville, nous croisons le chemin d’une dame très âgée entrain de tresser un chapeau.
Sa voisine me confirme qu’il lui faudra en tout trois mois pour fabriquer ce chapeau au tressage serré. Ses doigts s’agitent avec une habilité déconcertante. On sent les années de métier ancrées dans ses mains d’un âge certain.
En face, nous faisons le plein de fruits et de légumes car là où nous nous rendons, nous doutons fort d’en trouver facilement.
La route macadamisée 8B au départ de Celendin n’est plus que d’une seule bande, et ce jusqu’à la hauteur de Kuelap.
Comme il est difficile de faire faire une cure d’amaigrissement à notre monture, il va falloir composer en cas de croisement de gros lourds comme le nôtre, sachant que d’un côté, c’est la montagne et de l’autre, le vide…Nous verrons bien.
C’est tout là-bas, dans les profondeurs de cette ouate nuageuse que nous avons décidé de nous enfoncer.
Ca y est ! Notre premier face à face avec un camion. Y’a pas photo, il trace sa route… c’est à nous de reculer jusqu’à ce qu’on puisse se croiser. Heureusement, cette zone n’est pas dans le brouillard complet. La marche arrière est plus aisée.
Le fond de la première vallée, alimenté par la Maranon river, est couvert de manguiers à perte de vue que nous contournons.
C’est parti pour la remontée. By By douces mangues.
Nous entamons une grimpette progressive qui nous fait passer un col et nous amène dans la vallée voisine.
Après des dizaines de km sur une petite route en zig zag, jonchées de nids de poules, nous descendons enfin sur le village de Leymebamba.
Juste au-dessus de la petite ville, nous nous arrêtons pour aller visiter son musée archéologique qui nous réserve une belle surprise.
Leymebamba est un village agricole au bout de la vallée de l’Utcubamba. Jusqu’en 1997, la seule source de revenus de ses habitants était l’agriculture. Mais, la découverte d’un mausolée dans le précipice de la montagne, en face de la Laguna de Los Condores, à 10h de marche du village, a changé son destin.
Les habitants ont aidé les archéologues à sortir plus de 200 momies de ce lieu perdu dans la montagne.
Cette découverte a aussi révélé aux habitants du village des choses qu’ils ignoraient sur la culture de leurs propres ancêtres Chachapoyas.
Ainsi, le musée renferme, dans une pièce totalement vitrée, des dizaines de sépultures chachapoyas qui étaient jadis entourées de lattis de bois.
A l’entrée du musée se trouve une reproduction de l’habitat arrondi au toit pointu des chachapoyas.
Nous les retrouverons plus loin, fortement endommagés par le temps, sur le site de la citadelle de Kuelap.
Le petit village de Leymebamba a un charme très particulier. Je n’ai toutefois pas eu le temps de prendre de photos car la pluie nous a surpris.
Le lendemain, forts d’une bonne nuit de repos, nous reprenons la route qui, par endroit, a subit quelques effondrements.
Ici, quand la pluie bat son plein, des pans de montagne entiers se décrochent souvent et certaines parties de routes ont tendance à s’effondrer, ce qui est assez catastrophique. Pas intérêt à passer juste à ce moment-là !
La pluie est notre compagne de route pour la journée jusqu’à la montée au village de San Bartolo.
C’est de ce village que nous partons le lendemain matin, à pied, sous un soleil de plomb, pour aller à la rencontre du fameux Mausolée de Revash, taillé dans la roche à flanc de montagne.
San Bartolo :
Dès notre arrivée sur la petite place du village de San Bartolo, nous nous sentons d’entrée bien accueillis. Les habitants nous offrent spontanément un refuge dans leur grange pour notre véhicule et nous proposent une douche.
Nous les remercions mais tout va bien. Nous sommes bien équipés et notre monture ne perce pas, dieu merci.
Nous aidons l’une des habitantes souffrant du pied en lui fournissant un patch froid et quelques anti-inflammatoires.
Ici, l’entraide se fait tout naturellement.
Quelques enfants du village manifestent une grande curiosité pour le véhicule. Ils sont ravis, c’est fête : aujourd’hui, c’est jour de visite 😊 !
La plupart des maisons du village ont une armature faite en rondins de bois. Un mélange de terre séchée et de paille vient combler les interstices entre chaque rondin. Ce sont des Casa de Muesca, une technique de construction ancestrale.
84 ans, en pleine forme et la joie de vivre. Elle coupe encore son bois à la hache.
Le chemin d’accès pour atteindre le site de Revash est quasi tout en pierres, constitué de nombreuses marches. Il descend assez bien à l’allée et monte donc évidemment au retour. On nous a dit 1h de marche aller retour… Ou bien, ils sont vachement optimistes ou bien ils ont le feu aux fesses… Avec la chaleur et l’altitude, on a bien mis 45 minutes pour atteindre la dernière plate-forme et une petite heure pour le retour.
Située à 2800 m d’altitude dans le département d’Amazonas, cette nécropole est composée de tombes collectives qui occupent des grottes naturelles ou sont creusées parfois à même la roche. Elles appartiennent à la culture Chachapoyas.
Certaines ont des toits à pignons, d’autres sont composées de deux étages avec des fenêtres en forme de T, de croix ou carrées. Une partie des roches est peinte en rouge tandis que d’autres sont de couleur crème.
D’étranges motifs, sûrement très symboliques, habillent une partie des parois.
Nous demeurons là un bon moment à observer ces étranges petites maisons alignées, surplombant le vide, semblables à un petit village fantomatique inaccessible.
Si ce mausolée reste pratiquement intact, les momies qui y étaient placées ainsi que leurs biens ont été malheureusement pillés comme souvent ou dévastés par les rongeurs et le temps.
Nous quittons ces lieux d’un autre monde et amorçons la remontée jusqu’au village. Cette après-midi, nous partons à la conquête de la forteresse de Kuélap.
Forteresse de Kuelap :
Pour rejoindre la citadelle de Kuelap, c’est plutôt le parcours du combattant…
Une réservation d’une tranche horaire et payement sur leur site web est tout d’abord indispensable.
Arrivés à El Tingo, il faut monter sur les hauteurs du village pour acheter un ticket de bus, attendre le bus, puis monter dans le bus qui vous permet de rejoindre en 10 minutes le départ d’un magnifique téléférique flambant neuf (unique téléférique du Pérou par ailleurs).
Après une bonne vingtaine de minutes de téléférique, une solide grimpette à pied de 3/4h s’impose encore pour atteindre la fameuse forteresse des Chachapoyas… C’est à ce moment-là qu’on se dit : faut vraiment avoir envie d’aller la voir, cette foutue citadelle !
Car, située sur une crête dominant la vallée de la rivière Utcubamba, elle n’est franchement pas facile d’accès et le raidillon rocailleux et parfois boueux qui y mène est en plus en pleine réfection.
Nous l’avons fait mais la leçon du jour a été prise : un site par jour, plus jamais deux ! C’est trop mortel à ces altitudes ! 🤪
Cette immense citadelle, construite vraisemblablement au Xème siècle sur une crête dominant toute la vallée aurait compté jusqu’à 3.000 habitants. Elle couvre environ 6 hectares et regroupe quelques 400 constructions de forme principalement cylindriques.
Complètement abandonnée en 1570 lors de la conquête espagnole, elle ne fut découverte qu’au milieu de XIXè siècle, recouverte de racines d’arbres.
La mise à jour de ce site a demandé la participation de milliers de travailleurs, y compris des personnes âgées, des spécialistes en architectures, des ingénieurs et des astronomes.
D’après les recherches archéologiques, le site de Kuélap, véritable centre politique, administratif et religieux, serait antérieur à l’Empire Inca.
Vu son caractère assez monumental, cette forteresse semble avoir eu un rôle de premier plan dans le passé de la culture Chachapoyas.
Ce qui n’est toutefois pas encore bien établi à ce jour, c’est à quelle époque précise ces monuments furent érigés, combien de temps dura son apogée et quand exactement et pourquoi cette citée fut réellement abandonnée.
La végétation sur la crête est très dense. Orchidées et broméliacées animent ces lieux de pierres au passé bien lointain.
Quant à la vue sur la vallée, elle est, il est vrai, grandiose.
Quelques reconstitutions de maisons donnent un petit aperçu de ce que furent autrefois ces étranges habitats ronds à toits pointus.
Au retour de Kuélap, nous reprenons la route pour quelques petits km. Un repos bien mérité de deux jours sur la charmante propriété d’un américain ayant ouvert un hôtel-camping-piscine est plus qu’apprécié.
Avant de partir à la conquête d’un deuxième lieu de sépulture totalement différent du précédent, nous faisons un tout petit détour pour aller voir le village même de Chachapoyas où nous faisons une pause culinaire bien agréable au restaurant El Batán del Tayta, cuisine amazonienne très créative.
Poussés par la faim, nous sommes arrivés les premiers, dès l’ouverture.
Après ces quelques jours de repos, nous reprenons la route 8B. Rapidement, nous bifurquons plein Ouest et grimpons vers Luya afin de rejoindre le village de Cruz Pata, point de départ pour aller voir l’incroyable site de Karajia.
La route est macadamisée sauf sur les derniers 8 km qui sont, on peut le dire, vraiment chaotiques. Mais, le déplacement en vaut vraiment la peine !
Nous bivouaquons sur la place du village de Cruz Pata. Demain, nous partirons de bonne heure à pied pour découvrir le site de Karajia.
Karajia :
Nous sommes en pleine forêt amazonienne au Nord du Pérou. Le chemin qui mène à Karajia, espace funèbre pour la culture préhispanique qui habitait cette région aux environs de 1460, plonge littéralement dans la vallée. Ça descend plutôt sec.
Mais la découverte est stupéfiante !
Accrochés à flanc de montagne, six immenses sarcophages au regard perçant surplombent le vide. Le temps n’a pas encore eu raison d’eux. Ils sont encore en assez bon état, même si les restes des dépouilles enfermées à l’intérieur ne sont plus présentes.
Cette importante manifestation culturelle des Chachapoyas dont le règne est estimé entre 800 et 1470 après JC a été découvert en 1984 par le prestigieux archéologue Federico Kauffmann Doig.
A la suite d’études réalisées sur ces sarcophages qui contenaient des corps momifiés, il est apparu que ce mode funéraire particulier, typique de la culture Chachapoyas, serait destiné à l’élite, tant masculine que féminine.
Le sigle mâle représenté sur le sarcophage permet de déterminer s’il s’agissait d’une dépouille d’homme ou de femme.
Ces sarcophages dont la hauteur peut aller jusqu’à 2 mètres ont été fabriqués avec une armature de bâtons, puis recouverts de boue et de mortier de pierres, ensuite décorés à l’extérieur de figures humaines souvent rouges.
Leurs nez saillants évoqueraient un bec d’oiseau de proie et leurs crânes donnent l’illusion d’une coiffe très majestueuse.
Ils auraient pour mission d’accompagner les défunts dans leur voyage vers l’au-delà.
Situés dans des endroits inaccessibles pour être protégés, les Chachapoyas pensaient probablement que tout dommage corporel impliquerait la fin définitive de la vie de l’individu.
Mais, l’emplacement tient également compte du magnifique panorama visuel des défunts qui ont toujours le visage tourné vers le soleil levant, symbolisant la renaissance. Ce qui pourrait suggérer une croyance possible dans une vie après la mort.
Mais ce ne sont pas les seuls à constituer ce cimetière situé à 2.072 m d’altitude…. D’autres sarcophages et tombes sont également nichés tout là-haut dans des renfoncements à environ 200m du pied de la falaise.
Comment ont-ils pu être déposés là, en plein milieu de cette immense falaise ? Avec des cordages depuis le sommet en dépit de leurs poids et de leur fragilité ? Nous n’avons pas la réponse… Cela demeurera pour nous un véritable mystère.
Ici, nous ne sommes plus bien loin de la frontière équatorienne. Elle se situe à environ 250 km au nord de notre position.
Nous pensions la traverser plein nord en pointant la ville de Loja, en Equateur, mais la route qui traverse les montagnes pour l’atteindre n’est apparemment pas de bonne qualité et les nuages noirs qui couvrent le ciel ne nous semblent pas du tout de bonne augure.
En outre, nous disposons encore d’une bonne semaine avant que notre visa péruvien n’expire.
Nous décidons donc de faire un dernier détour par la côte péruvienne pour aller découvrir la côte nord et ses immenses plages de sable blanc, dans la région de Thumbes, avant de passer en Equateur.
La côte nord :
Nous longeons ainsi la côte depuis Cabo Blanco jusqu’à Thumbes.
Je ne sais pas si c’est parce que nous avons été très gâtés par le passé mais nous ne garderons pas un souvenir mémorable de ce bout de côte fort prisé pourtant par les péruviens, surtout pour le surf. Sans doute faut-il se poser dans un bel hôtel avec plage privée car une grande partie de la côte n’est pas facilement accessible.
Nous avons finalement découvert un petit coin de paradis en bord de mer qui acceptait notre véhicule près de Zorritos. Nous y sommes restés trois jours en compagnie d’autres voyageurs dont un couple de belges. Il s’agit de la propriété d’une famille suisse.
L’ endroit était vraiment très agréable et les langoustes du restaurant Palo Santo Beach club 100m plus loin, avec piscine, étaient une véritable tuerie !
De manière général, en dehors des lieux touristiques, nous avons trouvé le Pérou tristement sale, surtout du côté de la Transamérica. (Moins du côté de la région Amazonas). Et nous sommes loin d’être les seuls… Certains endroits sont malheureusement de véritables décharges à ciel ouvert, malgré le nombre de plaques indiquant « prohibido botar basuras » ! (interdit de jeter des détritus !).
Quant au péruvien, souvent assez timides au premier abord, faute de parler une autre langue que l’espagnol, ce sont des gens vraiment charmants, accueillants, curieux et très affables dès que la barrière de la langue n’a plus lieu d’être puisque nous pouvons converser un peu dans leur langue.
C’est aussi un peuple de grands cultivateurs. Nous avons trouvé bon nombre de fruits et de légumes relativement variés sans grande difficulté.
Cabo Blanco et ses puits de pétrole
Ça y est, il est l’heure de prendre le large et de nous envoler pour l’Equateur. Notre visa expire dans deux jours.
La bonne nouvelle, c’est que nous n’avons plus besoin de certificat « bonne vie et moeurs » estampillé en espagnol pour obtenir nos 90 jours de visa. Cela freinait apparemment terriblement le tourisme .
Alors, à bientôt côté Equateur !
Belle histoire, chouette texte et un régal de photos. Merci !
Que de merveilles et de belles rencontres! J’adore vous suivre partout. Mais comment résister et ne pas acheter ces merveilles de l’artisanat? Je deviendrais fou! Belle route et à bientôt!
Comme chaque fois, vous emmenez vos lecteurs et lectrices dans vos péripéties. Merci et bonne route.
bisous et à bientôt
Quels paysages superbes dommage que les Péruviens n’ont pas la notion de la propreté, ne fusse que pour préserver leur pays !!!
Merci et à tout bientôt !
Oh la, la, que d’émotions dans ton reportage : le camion en marche arrière sur cette route de montagne, des sépultures, des sarcophages et une montée à pied qui vous a surpris !
Mais ensuite, un régal de jolies photos…
Merci pour ce partage !
Bisous
Une fois de plus, bravo pour les photos très bien cadrées, pour les portraits ou les paysages. Bravo aussi pour les commentaires passionnants qui donnent vraiment envie de voir le Pérou.
J’ai découvert une photo non commentée d’une courge de Siam et je me demande comment elle est arrivée au Pérou.
A très bientôt, début août pour d’autres commémorations familiales
Bisous à vous deux
Merci et à tout bientôt
Hello les amis,
De retour d’un petit séjour dans l’île de Ré nous découvrons ce nouveau carnet de voyages.
Bravo et merci encore de nous avoir fait découvrir une autre région du Pérou…
Biz à partager
Colette et Alain