CAP Breton
Quand on dit que le monde est petit, il est vraiment petit :
Rappelons-nous que, comparé à notre petite Belgique, le Canada est gigantesque… Eh bien, au coeur du Cap Breton, il a fallu que nous tombions sur des Belges, devenus Canadiens. Ce fait ne serait pas si extraordinnaire en soi si ces anciens Belges, partis au Canada à l’âge de 34 ans avec trois jeunes enfants, n’habitaient pas, autrefois, Kraainem (comme nous), avenue des Glycines, une parallèle à la nôtre. Rencontre improbable et pourtant… Nous les retrouverons, tout aussi par hasard, à l’extrême pointe, au bout d’une route sans issue, perdus au milieu de nulle part.
Le Cap Breton est la partie la plus au Nord Est de la Nouvelle-Ecosse. Nous le traversons sous un soleil de plomb, avec des températures avoisinant les 30°, voir plus, ce qui n’est vraiment pas courant par ici.
Plus escarpé, plus montagneux, plus sauvage, il demeure un lieu protégé pour les orignaux, les ours et les coyotes. Nous les avons cherchés lors d’un trek, mais en vain; ce n’est pas grave…, sans doute n’était-ce pas notre jour ! Seul un aigle nous laissera son image.
Pour ceux qui connaissent bien les gourmets que nous sommes, un voyage n’a pas sa raison d’être sans partir à la découverte des produits locaux. Bien que très curieux, nous ne sommes toutefois pas « suicidaires » : c’est sans regret que nous vous laissons votre poutine, Chers Canadiens !
La période de la pêche aux homards vient de se terminer également dans la région du Cap Breton, à notre grand regret… Il n’est permis de pêcher ce merveilleux crustacé que durant une période de deux mois par an. Je vous avoue que nous aurions bien été relever au petit matin, avec les pêcheurs locaux, quelques casiers bien garnis ! L’expérience nous aurait bien plu. Faute de mieux, nous avons fait la conversation avec un pêcheur bien sympathique, qui préparait ses casiers pour l’année prochaine, en modifiant le diamètre de sortie de chacun d’eux, permettant ainsi aux plus petits homards de s’échapper. Ce sont les nouvelles normes pour 2019…
Actuellement, c’est la pêche aux Snow Crabs qui est ouverte. Ils pêchent presque autant de Snow Crabs par jour que de Homards sur un mois de temps. Et cela se compte en 2 ou 3 dizaines de tonnes. Je peux vous assurer que l’Océan Atlantique, côté Canada, a encore de quoi nourrir les industries de conserveries locales qui exportent principalement leurs produits finis vers les pays asiatiques. Il grouille véritablement de carapaces à pattes et à pinces !
Il n’y a plus qu’à les goutter, maintenant.
Pleasant Baie est connue pour ses courants chauds et ses eaux poissonneuses. Nous aimerions bien y plonger, cela nous titille, mais il n’y a aucune infrastructure locale. Faute de mieux, nous prenons un zodiac en fin de journée pour aller voir les baleines au large. Elles sont nombreuses et chassent au soleil couchant. Il s’agit principalement de « Minke Whales » et peut-être de « Pilot Whale » (globicéphala melas). Nous les voyons très bien sous l’eau, lorsqu’elles longent le bateau, sinon, elles restent partiellement en surface.
Nous espérons en voir d’autres nous faire le saut de l’ange lorsque nous serons en Gaspésie 😉
Nous sommes arrivés, au hasard de notre route, dans une petite ville, en pleine compétition sportive locale. J’ai tout d’abord cru à une sorte de Carnaval local en plein été… Pourquoi pas ? Ils font bien de la poutine… Mais non, c’était bel et bien une course sportive dans le but de lever des fonds pour la recherche sur le cancer. Toutes les participantes étaient des femmes soit guéries d’un cancer, soit proches de quelqu’un atteint ou décédé d’un cancer.
Des églises, il y en a dans tous les villages, les hameaux et parfois, au milieu de nulle part. Souvent, vous en trouvez même plusieurs par village. Elles sont généralement construites en bois et accueillent des communautés diverses. Anglicans et catholiques se partagent ces multiples édifices religieux. L’Eglise St. Pierre, à Cheticamp, est la plus grande église de pierre construite en Nouvelle-Ecosse.
Voici quelques uns de nos bivouacs :
Hola Caroline, mi nombre es Fatima, hoy me acerqué a ustedes en el puerto Punta Carretas de Montevideo Uruguay, con mi familia tenemos una casa rodante y estamos leyendo sus aventuras, apasionados tal cual un libro que no tiene desperdicios, espero su estadía por aquí les guste, muy bienvenidos a nuestro país
Bonjour Fatima,
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Bonne journée et voyagez tant que vous le pouvez.