En route pour la côté équatorienne
(Du 08/07 au 12/07/24)
En quittant la ville de Cuenca, nous traversons le Parc National de Cajas, un très beau parc parsemé de nombreuses lagunes. Le temps n’est pas des plus engageants en ce moment à ses hautes altitudes et le vent souffle si fort qu’il va décorner les boeufs.
Nous savourons le paysage situé entre 3100 et 4450m depuis notre véhicule et ne ferons pas les treks initialement prévus.
Cela fait plusieurs jours que les gros nuages s’accrochent aux montagnes environnantes et ne laissent que peu de place à un rayon de soleil. On a attendu autant qu’on a pu mais, à un moment donné, il faut avancer.
Passés le col, totalement perchés au-dessus des nuages, nous atteignons l’autre vallée où un tout autre monde nous accueille, un monde dans lequel un océan ouatiné s’étire à perte de vue tout en épargnant un petit village situé juste au bord de l’abysse.
Nous profitons de cette vue en perpétuelle mouvance en sirotant un petit verre de vin blanc au Raid 1969 Restaurant à San Felipe de Molleturo avant de plonger complètement la tête dans les nuages et entamer une descente de plus de 4.000 m pour rejoindre le niveau de la mer.
Les cultures de bananes et de pastèques refont leur apparition tandis qu’un fermier déménage tranquillement sa vache.
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- pasteques
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- bananes
Après avoir prudemment contournés la ville de Guayaquil qui fut la cible de quelques attaques armées, nous rejoignons la côte à la hauteur de San Pabla et longeons le bord de mer pour rejoindre la ville de Puerto Lopez où nous avons prévu d’aller faire de la plongée sous-marine pour tester notre matériel avant notre départ futur pour les îles Galapagos.
Le ciel est couvert mais les températures restent très agréables. Nous espérons un temps plus ensoleillé au prochain changement de lune…
Une balade au coeur d’un petit village aux maisons colorées nous dérouille les jambes après notre longue traversée des montagnes. Quelques artistes s’y sont d’ailleurs bien défoulés. On se croirait presque dans une bande dessinée.
Ici, c’est le magasin qui vient à vous, comme souvent dans les petits villages plus isolés.
L’église du village a une particularité amusante : son coeur n’est nullement décoré et chargé comme souvent. Il s’ouvre tout simplement sur l’océan… De quoi faire s’envoler les pensées.
Nous poursuivons vers Salango avant d’atteindre Puerto Lopez.
Les bateaux de pêches de Salango sont fin prêts pour la prochaine virée en mer.
Malgré que les équatoriens soient de bons mangeurs de glaces, ici on ne se bouscule pas vraiment aux portillons. Heureusement que les GSM existent pour faire passer le temps.
Plage de la Montañita
Puerto Lopez :
Ce port est le point de départ des bateaux pour l’Isla de la Plata, appelée souvent les « Galapagos des pauvres » ou « petite Galapagos » en raison de sa richesse faunique (oiseaux, poissons et cétacés). Couvrant une superficie de 14 km2, elle possède le même écosystème et les mêmes oiseaux marins. Mais, contrairement aux Galapagos, elle n’est pas d’origine volcanique.
A l’époque précolombienne (5000 avant JC), c’était un centre cérémonial Inca de louanges au soleil et à la mer.
Ensuite, des boucaniers et de pirates l’auraient visitée. On raconte que de nombreux trésors se cachent sous ses récifs et ses plages.
Aujourd’hui, elle appartient à l’une des familles les plus renommées d’Equateur.
En 1980, la zone a été déclarée Parc National Machalilla, la deuxième plus grande zone protégée de l’Equateur continental,
au large de Puerto Lopez, à 1h30 de bateau.
Il y a trois agences de plongée. Nous optons pour Mares Ecuador Resort : très professionnels ! Notre guide de plongée, Luiz, parle anglais et se débrouille assez bien en français, ce qui est plutôt rare en Equateur.
Certains ne viennent que pour faire la randonnée sur l’île, une randonnée de trois heures. D’autres pour le snorkling.
Nous optons pour les deux sorties plongées.
En chemin, nous croisons un bateau de pêche sur le retour peuplé de nombreux oiseaux. Rien de tel qu’un taxi gratuit, les amis!
Les baleines à bosses entament également leur retour vers l’antarctique. Mais cette fois-ci, ne nous les verrons pas sauter comme en Argentine ou au Brésil.
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L’île est peuplée de nombreuses espèces d’oiseaux dont les fous à pieds bleus, comme ceux des petits schtroumf de Peyo et les magnifiques frégates du Pacifique.
La caractéristique de ces dernières est leurs gorges rouges vifs qu’elles peuvent gonfler à leur guise. Il s’agit d’une spécificité des mâles qui leur sert à séduire les femelles.
Nous n’en verrons pas d’avantage car les trésors oubliés des pirates nous attendent sous les eaux du Pacifique… 😊.
D’entrée, nous sommes accueillis par de magnifiques spécimens de tortues de mer. Plus loin, nous traversons de nombreux bancs de poissons colorés de toutes tailles et de couleurs variées : Sergent-major à queue en ciseaux, Sergent-major indo-pacifique, poissons chirurgien à ocelle, à queue rayée ou couronné, poissons perroquet, requin guitare, raies diverses, tortues…
Nous traversons de terribles thermoclime, avec la sensation d’avoir la tête prise dans un étau. Les différences de températures sont terribles au point qu’une compagne de plongée en a les lèvres bleus de froid.
Nos combis de plongée sont un peu minces pour ces eaux aux températures capricieuses… Faudra qu’on s’organise autrement pour les Galapagos, c’est sûr !
Nous n’avons pas eu la chance de voir le ballet des raies manta qui fréquentent régulièrement les lieux et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Ni l’imposant mola mola (poisson lune). Ce n’est pas grave. Nous sommes confiants. les Galapagos auront tant à nous offrir.
Sur le retour, un autre bateau de pêche fend les vagues. Il arrivera certainement avant nous au port car nous prenons le temps d’admirer les baleines au passage.
Puerto Lopez est une petite ville balnéaire très touristique. Elles disposent de nombreux restaurants en bord de mer, sur la plage. Par contre, en soirée, c’est plutôt bruyant, genre musique à donf… pas vraiment des plus facile pour se parler.
On peut aussi manger les fruits de la pêche du jour sur la plage. Pendant que les parents travaillent à la préparation des assiettes des amateurs, les bébés dorment paisiblement dans leur hamac sans se soucier du brouhaha ambiant.
Mhhhh, ça me donne des idées… Si nous allions aussi « siester » pour retrouver les anges.
Demain, nous reprendrons la route. Il nous faudra retraverser le pays pour retrouver les abords de l’ Amazonie.
Certes, comparé à l’Argentine, au Chili, au Pérou et au Brésil, le pays n’est pas bien grand. Une bonne grosse journée et demie et nous changerons totalement de décor.
Alors, à bientôt aux abords de l’Amazonie.
Et vous quittez comme ça sans même avoir trouvé un trésor ?
Bonjour
Toujours un plaisir de vous lire
Merci
Toujours surprenant et intéressant! Et ce n’est pas fini. Bonne route avant un peu de navigation!
Et la belle aventure se poursuit avant un petit retour au pays ???
super intéressant !
Vos yeux doivent être fatigués de voir toutes ces belles choses.
Merci pour ces beaux reportages.
kiss de Titi et DD
Merci pour ces magnifiques photos et commentaires, je voyage en images dans ces belles contrées lointaines…
Toujours aussi passionnant de vous suivre. Certaines photos semblent être des peintures. C’est beau, vraiment très beau.
On vous embrasse chaudement depuis la Croatie !
Encore une fois on en prend plein les yeux : des fresques, des nuages, des oiseaux, des baleines, un très riche reportage. Merci du partage !
Hello les amis,
De retour d’une randonnée de 5 jours (100kms) sur le sentier des 3 abbayes dans la forêt de Brocéliande (légende Arthurienne : Merlin l’enchanteur, Lancelot du Lac et autres fées) à 10 kms à l’ouest de Rennes, nous découvrons votre nouveau périple sur la côte équatorienne.
Paysages de montagne et de mer magnifiques qui nous enchantent.
Bravo et merci encore pour ce carnet de voyage presque abouti…
Biz à partager.
Colette et Alain