Encore un petit tour avant de passer en Colombie
Avant de partir, un dernier petit retour sur Quito…
Après avoir arpenté le centre historique de Quito (voir aussi l’article « sur la route des volcans »), nous partons faire un tour dans un quartier tout différent, appelé aussi le quartier des artistes.
Nous y passons en matinée, avant d’aller faire le plein de nourriture. A cette heure, les rues sont peu animées mais la petite balade était tout de même sympathique.
De retour à notre bivouac chez Andy, situé sur les hauteurs de Quito, avec une vue magnifique sur le volcan Cotopaxi, nous passons notre dernière journée et soirée en compagnie de Laetitia, Olivier et leurs enfants, ainsi que de leurs amis. Ils vont vers le sud, nous allons vers le nord. C’est top ! On peut s’échanger plein de bons plans.
(Du 9/10 au 26/10/24)
Le lendemain, nous prenons la route vers la maison d’un couple d’amis colombo-équatorien (Fernando et Evelyne), rencontrés à Cusco, avec lesquels nous passons 8 jours, tout en faisant la connaissance d’autres voyageurs passant par chez eux. Ils sont merveilleusement accueillants et nous font découvrir quelques petits restaurants locaux bien agréables. Nous en profitons pour mettre le véhicule en ordre avant de reprendre la route vers la frontière colombienne située encore à quelques 250 km (intendance générale après nos 15 jours de Galapagos).
En les quittant, nous décidons d’aller enjamber la vrai ligne de l’Equateur à Cayambe.
Le guide du petit musée est vraiment intéressant et ses explications nous ont permis de bien comprendre comment fonctionne l’ombre que nous générons, selon notre position sur la terre et les solstices et les équinoxes.
On a même testé le point « 0 » avec notre Garmin :
Préalablement, nous avions aussi été voir le monument de La Mitad del Mundo, situé légèrement à côté de la ligne de l’Equateur où l’on vous explique notamment comment une expédition françaises à déterminé la ligne de l’Equateur.
Après une nuit passée juste à côté d’une source d’eau chaude, la ville d’ Otavalo est notre prochain point de chute.
Son énorme marché artisanal du samedi est renommé et comme nous passons par là, nous y faisons un petit saut…pour y flâner et goûter à l’ambiance locale.
Un chouette petit bivouac à côté d’une ancienne usine de tissage à Otavalo nous garde l’après-midi et la nuit.
L’usine a été fermée en 1997. Rachetée par une poignée de locaux, la propriété sert aujourd’hui de lieu pour des événements divers.
Toutes les machines de l’époque ont été revendues pour une bouchée de pain et les propriétaires actuels ont dû procéder à un nettoyage en profondeur des lieux qui avaient été abandonnés dans un état pitoyable.
Nous découvrons qu’il existe non loin de là, à Imbabura, la seule usine Musée de filage et de tissage d’Equateur encore équipée de toutes ses machines d’origine européenne. La curiosité nous y pousse et on n’est franchement pas déçus !
Le guide a passé une bonne heure à nous parler d’une époque où les indigènes travaillaient pour le compte de riches investisseurs européens dans des conditions difficiles : nuisance sonore continue, particules de coton dans l’air, horaire de travail exténuant… et j’en passe.
La qualité du coton équatorien est très renommée. Elle serait parmi les meilleures.
De nombreuses machines sur place, d’origine allemande et anglaise, sont encore en ordre de marche.
Après un plongeon dans l’industrie du textile du passé, c’est un bain de nature qui nous attend au pied du volcan Cotacachi : la Laguna Cuicocha.
Un sentier de randonnée en fait tout le tour (quelques 13km). Une bonne marche nous fera du bien et le temps s’annonce magnifique.
La randonnée est très sympa mais plus difficile que nous l’avions imaginé au départ : le sentier est souvent très rocailleux et glissant et il prend rapidement l’allure d’une gigantesque montagne russe. Entre 3.000 et 3.500 m d’altitude, on a sacrément bien ré-affûté nos mollets !
On est passé aussi voir la cascade de Peguse, dont la bruine à proximité est bien rafraîchissante par forte chaleur. C’est sûr qu’après avoir vu les chutes du Iguazu entre le Brésil et l’Argentine… on ne s’est pas éternisé.
Les vendeurs d’artisanats à proximité de la chute ont été visiblement piqués par la mouche Tsé-Tsé… Alerte, Fuyons !
Nous poursuivons par une visite du village de Cotacachi, renommé pour son travail du cuir. Nous y avons découvert des cuirs de très belle qualité et quelques beaux produits.
Puis, après être passés par Ibarra, où nous restons sur les hauteurs dans la propriété d’un australien, nous prenons la route pour Pimampiro, en bordure du Parc National de Cayambe-Coca, afin d’aller observer les ours Andins (aussi appelés ours à lunettes), en voie d’extinction. La piste qui nous y mène est très luxuriante. Nous longeons d’immenses cultures d’avocats (dont les ours sont très friands), d’oranges et de mandarines entre autres.
Chaque jour, les ours descendent des hauteurs vers la rivière afin de venir s’abreuver et manger avocats et fruits divers.
Ils étaient sur le versant opposé à notre position. Depuis les postes d’observation, des jumelles sont indispensables pour pouvoir les voir. Le guide des lieux en a dénombré plus de 92. Il parvient à les différencier grâce à la variété de leurs tâches blanches. On peut même entendre les rugissements des gros mâles.
C’est sur ces dernières images que nous quittons l’Equateur. La frontière n’est plus très loin, bien que 4 bonnes heures soient encore nécessaires pour l’atteindre. Ce sont des routes de montagnes sur lesquelles on n’avance pas particulièrement vite.
Alors, à bientôt de l’autre côté, en Colombie !
Superbe, intéressant, sympathique et coloré! Que d’images et de souvenirs! Bonne route!
Les chutes de Niagara sont entre le Canada et les USA. Vous voulez sans doute parler des chutes d’Iguazu entre le Brésil et l’Argentine.
Quelles vues superbes. ces ourses sont-ils agressifs ? Vous voilà partis pour la Colombie
a bientôt. Ici tout roule, on vous revoit au printemps.
heureusement vous n’avez pas filé du mauvais coton…….
merci de nous faire rêver !
bisous
J’aime bien la photo du monument avec le « 0 » en or pour la latitude zéro
Quito a l’air d’une belle ville, soignée et fleurie
Bravo por vos balades en altitude, mieux que les nôtres en Suisse où nous sommes restésen dessous de 2000 m
Bisous
Merci pour le partage, un pays que nous ne connaissons pas du tout ! Et comme c’est chouette pour vous d’avoir des amis en cours de route !
Mais n’oubliez pas les anciens !
Bisous
Hello les amis,
De retour en Charente Maritime après un petit périple bien sympathique de 5 jours dans le Var chez des amis à Hyères, nous découvrons avec toujours beaucoup de plaisir votre nouveau reportage du coté de Quito.
Finalement l’équateur on ne s’en lasse pas…
Merci et encore bravo pour toutes ces découvertes et autres témoignages si instructifs.
Biz à partager
Colette et Alain