Traversée de l’Argentine vers le Chili par le Rio Chubut
Du 29/10/2022 au 02/11/2022
Arrivés à la hauteur de Camarones, village situé sur la côte Atlantique de l’Argentine, nous avons décidé de couper l’Argentine dans sa largeur pour rejoindre le Chili, visiter l’île de Chiloe, faire le tour du Lago Llanquihue et voir le volcan Osorno, pour ensuite redescendre vers Ushuaïa par la fameuse Carretera Australe, Ruta 7… Mais nous y reviendrons plus tard.
En quittant la côte Atlantique, nous quittons par la même occasion progressivement la pampa argentine que nous avons côtoyée suffisamment à notre goût pour l’instant. De nouveaux paysages s’ouvrent à nous à mesure que nous progressons sur des pistes de sable et de graviers.
Plus nous avançons, plus le relief s’accentue, et plus nous savourons ces nouveaux paysages colorés qui s’offrent à nous.
A l’entrée des certaines Estancias, on ne rigole pas : les trophées de ceux qui se sont aventurés à attaquer le « garde-manger » des éleveurs de moutons ou de vaches sont clairement exhibés !
C’est environ à cette hauteur-ci que nous commençons à longer le Rio Chubut.
Quelques petits passages de gués, guère très profonds, ne nous empêchent nullement de poursuivre mais nous restons toutefois vigilants, à l’affût d’éventuels trous cachés sous l’eau… Nous n’avons franchement aucune envie de renouveler notre frayeur ni les dégâts (heureusement vite réparés) que nous avons connus un peu avant de Mar del Platta.
Si nous ne croisons que peu de véhicule, la vie sauvage s’invite de temps à autres sur les pistes peu fréquentées aux heures matinales. A notre approche, un nandou va vite troquer son déhanchement langoureux contre un sprint athlétique d’enfer.
Ici, une famille nandou au grand complet trottine vers la colline.
Nous pensions voir la mère et ses petits, mais il n’en est rien. En réalité, nous apprenons qu’après une incubation de 35 à 40 jours et une couvaison d’une dizaine (voir une quinzaine d’oeufs) par la femelle, les petits quittent rapidement le nid et sont accompagnés par le mâle, oui vous avez bien lu « le mâle » qui assure leur éducation…
Oyé, humains mâles, y a t’il des amateurs ????? 😂
Certaines roches sont véritablement en équilibre sur d’autres : 🤔… pas trop envie d’un décrochage sur notre passage.
On savait les argentins conservateurs car ils roulent souvent avec de très anciennes voitures. Mais que ne fut pas notre surprise de voir ces véhicules d’un autre temps filer à 70 km/h sur la piste.
Ce n’est qu’en arrivant à la station essence du petit village de Paso el Sapo, peu de temps avant Piedra Parada, que nous apprenons qu’il s’agit, en réalité, d’un rallye red de véhicules anciens sur 1500 km de pistes.
Une soixantaine de véhicules doivent se rassembler à Esquell 1 jour plus tard pour une journée « off ».
Inutile de vous dire que nous comptons bien être de la partie pour voir cela !!!
Piedra Parada :
Cette formation rocheuse de 240 m de hauteur, assez emblématique apparemment, témoignerait d’une activité volcanique datant de 50 millions d’années.
A quelques enjambées de la Piedra, nous pénétrons dans le Canyon de la Buitrera, où nous croisons la route de férus d’alpinisme venant même du Brabant Wallon, eh oui, pour grimper une partie de ces parois rocheuses pouvant culminer à 200m de haut. Nous avons parcouru une partie du long sentier étroit traversant ce canyon de 5 km.
Après la traversée de l’Argentine dans sa largeur et un arrêt à Piedra Parada, nous grimpons en camion notre première petite montagne au-delà de 900 mètres et apercevons au loin les premiers sommets enneigés du Chili.
La route vers Esquell s’ouvre à nous.
Esquell, quand notre route croise un magnifique rallye automobile…
Les « Just maried » se font bien arroser et trimbalent leur lot de casseroles à l’arrière de leur véhicule.
En cherchant un bivouac pour la nuit, nous tombons sur une exposition de tulipes dans un cadre absolument magnifique et nous re-croisons la route des participants du rallye pour qui un spectacle particulier a été préparé dans ce cadre plutôt enchanteur.
La frontière du Chili n’est plus bien loin. Nous la passons à Futaleufù, un petit poste frontière où nous serons « visités » par la douane à l’intérieur du camion et devrons laisser quelques fruits et du miel venant d’Argentine.
Nous longeons le magnifique rio Futaleufù, bien connu pour les grands amateurs de rafting et de canyoning dont un copain suisse qui ne manque pas de nous le rappeler.
Nous avons réservé un traversier (bateau) au départ de Chaiten pour nous rendre sur l’île de Chiloé avec le camion.
A bientôt alors sur l’île de Chiloé…
Quel superbe voyage et quelles belles rencontres, sauf les douaniers. Gros bisous!
Merci Marcel ! On leur laisse toujours une petite poire pour la soif . Bisous à vous deux !
Mais Waouah, quelle beauté!
On se réjouit de lire la suite.
Bisous les amis
Merci les amis. On espère que vous roucoulez sous les beaux-jours d’automne avec le petit. Bises à partager.
De plus en plus remarquable, Caroline a trouvé une nouvelle vocation de repoorter sans frontières. Tout simplement magnifiques toutes ces photos d’une très belle nature. Si en plus les amateurs de vieilles voitures sont comblés, c’est la totale. Merci à vous deux
Merci beaucoup. Loin d’être une reporter tout de même. On se crée nos souvenirs photos pour qd on sera vieux . Bisous à vous deux !
avec votre grosse auto vous avez sûrement gagné le rallye !!!
Bisous à vs 2 de nous 2
On a tellement l’air d’un ancêtre ???!!
Ca fait rêver
Oui, même ici parfois on croit rêver . Bisous à partager.
C’est splendide les amis, merci de partager cela avec nous. Ça fait rêver! Bizzzz à vous deux
Merci Benedicte. Ça fait plaisir. Grosses bises amicales à partager en espérant que tout aille bien de votre côté.
Passionnant de vous suivre nous ne pouvons qu »admirer ces magnifiques paysages et votre audace dans ce périple désertique
Pourquoi les douaniers vous ont ils pris vos fruits et le reste ? Droit de passage ?
Bisous à vous deux et bonne route !
C’est le jeu des frontières. Et de très anciennes règles qui datent de 1900 . Risques sanitaires avec fruits, légumes, viande, terres, miel, etc… on laisse une petite poire pour la soif du douanier
Quoi de neuf les amis, beau voyage, nous avons apprécié le délicieux contenu que vous proposez, vos notes, vos excellentes photos.
Nous nous souvenons toujours d’eux et nous les attendons quand ils le souhaitent dans notre maison.
continuer à conquérir les routes.
bonjour.
Merci encore une fois pour ce carnet de voyage ; il est tout bonnement magnifique.
Au fait sommes à Rochefort (17300) et aussi donc pas très loin du sentier des douaniers (GR34 en Bretagne)…Ici TVB…
Biz à partager
Alcol et A+
Merci pour votre gentil retour. Profitez-en bien du chemin des douaniers et de l’automne en France. Plein de bisous !
Adembenemend, die foto’s.
Thanks, Léon
A la vue des photos et à la lecture des textes, on n’a vraiment pas l’impression que la route soit monotone, bien au contraire 😉